L’Agirc-Arrco se réforme
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L’Agirc et l’Arrco ont fusionné en janvier. Objectifs : un régime complémentaire plus lisible avec des finances assainies. Mise en place d’un système de bonus-malus et hausse des cotisations complètent ce dispositif.
L’Arrco et l’Agirc sont mortes, vive l’Agirc-Arrco ! La meilleure santé de l’Arrco et les économies générées du fait d’un moins grand nombre de caisses devraient contribuer au rétablissement de l’équilibre des finances des régimes complémentaires. À commencer par celui de l’Agirc, le plus mal en point.
Une convalescence bien amorcée
Ce rapprochement constitue l’une des dernières étapes prévues en 2015 par les partenaires sociaux pour redresser les comptes. Depuis 2016 en effet, la revalorisation du point Agirc-Arrco a été diminuée d’un point par rapport à l’inflation et décalée en novembre au lieu d’avril. Petite embellie du côté des retraités : à compter de 2019, au lieu de suivre l’évolution des prix, la revalorisation suivra l’évolution du salaire moyen des cotisants au régime unifié. Cependant, les partenaires sociaux pourront corriger le taux d’indexation pour respecter l’équilibre du régime. Concrètement, la fusion des deux régimes se traduit par la fusion des point Arrco et Agirc en un point unifié Agirc-Arrco, qui a la valeur du point Arrco.
Pour les 80 % de salariés non-cadres qui ne cotisent qu’à l’Arrco, la fusion ne change donc rien. Seuls les points Agirc des cadres sont convertis en points Agirc-Arrco selon une formule de conversion qui garantit l’équivalence de leurs droits à retraite : il faut multi plier la valeur du point Agirc par un coefficient de conversion comprenant 9 chiffres après la virgule pour assurer la plus grande précision. En vertu de celui-ci, 1000 points Agirc équivalent à 347,79 points Agirc-Arrco. Une calculette de conversion des points est en ligne sur www.agirc-arrco.fr.
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