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En attendant l’issue des débats, voici les informations utiles pour bien comprendre ce qui se joue.
- Conservation du système par répartition
Les pensions servies aux retraités seront toujours financées par les actifs. Mais ces derniers seront encouragés à épargner afin de se constituer une retraite par capitalisation.
- Création d’un régime unique
L’objectif est d’en finir avec les 42 régimes spéciaux en créant un régime universel, retraite de base et complémentaires comprises. De sorte qu’un euro cotisé avec un salaire donné ouvre les mêmes droits pour tout salarié : du public ou du privé, agriculteur, profession libérale, indépendant…
- Système de points
Plus de trimestres ! Les actifs engrangeront des points, y compris en cas de faible rémunération (il faut aujourd’hui atteindre 1482 euros brut pour valider un trimestre). Mais aussi en cas de chômage, invalidité, maternité, etc., tout au long de leur carrière. Il n’y aura plus de «meilleures années» (la retraite est calculée pour l’heure sur les six derniers mois pour les fonctionnaires et sur les vingt-cinq meilleures années dans le privé).
Le conseil de l’experte Pascale Gauthier, directrice du développement, chez Novelvy Retraite
« La « bascule » serait fixée au 1er janvier 2025. Sachant que ceux qui seront à moins de cinq ans du départ lors de l’adoption de la loi ne devraient pas être concernés. Pour les autres, soit à priori ceux nés à compter de 1963, une « préliquidation » générale, le 31 décembre 2024, permettrait de convertir les droits acquis en points du nouveau système. Il faudra donc conserver tous les documents antérieurs pour contester une éventuelle erreur.»
Lisez la suite de l’article dans le numéro de mars disponible en kiosque.
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