Retraite et rachat de trimestres : dans quels cas ?

Retraite et rachat de trimestres

Le contexte sanitaire et économique actuel vous incite peut-être à envisager l’avenir et la poursuite de votre carrière sous un angle différent. Expatrié, vous ne maîtrisez pas les règles des retraites françaises et ne savez pas toujours comment vos années à l’étranger sont prises en compte dans les calculs des différents régimes. L’option du rachat de trimestres vous semble séduisante mais quelles sont ses incidences réelles ?

Un exemple concret de rachat de trimestres

Installé depuis 17 années au Japon, Luc sait qu’il peut demander ses retraites françaises dès 62 ans (âge d’ouverture des droits) mais il n’est pas certain d’avoir droit au taux plein. Un ami lui a parlé du rachat de trimestres. Qu’en est-il ?

Né en 1959, Luc doit justifier d’une durée de carrière de 167 trimestres pour avoir droit à sa retraite française au taux plein. S’il n’atteint pas cette durée de carrière, ses retraites seront minorées.

En cas de « trous » de carrière, il peut effectivement envisager de racheter jusqu’à 12 trimestres, au titre de ses années d’études ou des années pendant lesquelles ses revenus n’ont pas permis de valider 4 trimestres (années incomplètes).

Bon à savoir ! Atteindre le taux plein dans le régime de base de l’Assurance Retraite lui permettra également d’améliorer ses retraites des régimes complémentaires Agirc-Arrco.

Déductible des revenus imposables pour les résidents fiscaux en France, le rachat est une option potentiellement rentable. Pour les non-résidents, surtout s’ils ont travaillé à l’étranger pour l’essentiel de leur carrière, il convient de suivre quelques étapes avant de décider d’un éventuel rachat.

Retrouvez l’article complet «  » sur le site de l’UFE.

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