Retraites : quelles stratégies face aux prochaines réformes ?

réforme des retraites qui sera concerné

En supposant que l’architecture actuelle du système des retraites reste la même avant le déploiement d’une réforme de plus grande ampleur, quelles stratégies serait-il possible de mettre en œuvre pour limiter l’impact de modifications plus ou moins substantielles ?

Tout va dépendre du nombre de trimestres retraite que vous aurez engrangé à l’âge légal, du montant des pensions sur lequel vous entendez vous appuyer pour l’avenir et, il ne faut pas l’oublier, de votre relation au travail (pour le moment, rien de spécifique n’est envisagé pour les départs anticipés au titre d’une carrière longue, d’un handicap, d’une invalidité…).

Vous aurez le temps plein à 62 ans, mais l’âge légal sera repoussé

Vous n’aurez pas d’autre choix que de décaler votre date de départ en retraite . Cela va certes accroître votre nombre de points Agirc-Arrco de par le jeu des cotisations obligatoires supplémentaires, et donc le montant de votre retraite complémentaire, mais il faut raison garder : partir à 62 ans et 3 mois par exemple, au lieu de 62 ans, ne majorera que de 58,08 € bruts par mois, soit 52,25 nets, votre pension Agirc-Arrco (certes de façon viagère), si vous percevez un salaire annuel brut de 82.272 € par an, équivalent à 2 PASS (plafond annuel de la Sécurité sociale 2021 = 41.136 ). 

Avec un salaire annuel brut de 164.544 , soit 4 PASS, le supplément de pension passe à 143,25 bruts, soit 128,75 nets par mois (source : Mercer France). À noter que ce recul de l’âge de départ vous privera par ailleurs du mécanisme de la surcote (+1,25 % par trimestre supplémentaire calendaire travaillé), car celui-ci ne s’enclenche qu’au-delà de l’âge légal.

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Vous n’aurez pas le taux plein à 62 ans et l’âge légal sera repoussé

Vous n’aurez pas d’autre choix que de travailler plus longtemps , mais cela vous permettra peut-être d’obtenir le taux plein. Comme aujourd’hui, avec l’accord préalable du régime général, un rachat de trimestres pourrait être envisagé, « d’autant qu’à la faveur d’un recul de l’âge minimum de départ, le nombre de trimestres manquants sera peut-être moindre, voire nul », selon
Pascale Gauthier.

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