Retraite : 3 idées pour optimiser le rapport droits/qualité de vie
Par Roselyne Poznanski | Retraite : 3 idées pour optimiser le rapport droits/qualité de vie publié le 12 novembre 2020 dans les Échos.
Travailler plus longtemps pour gagner davantage à la retraite, c’est généralement la meilleure option sur le plan financier. Mais il existe d’autres solutions, comme celle de racheter des trimestres ou encore de lever le pied en douceur pour effectuer une transition avant la cessation d’activité.
Lâcher la routine du travail, c’est un rêve pour certains, un choc pour d’autres… Plusieurs idées méritent en tout cas d’être explorées avant de songer à liquider ses droits.
1. Opter pour la retraite progressive
La retraite progressive consiste à travailler à temps partiel en fin de carrière, dès 60 ans, tout en ayant la possibilité de percevoir une pension de retraite dite « progressive », versée par les régimes obligatoires (base + Agirc-Arrco) pour compenser partiellement la perte de pouvoir d’achat. Bien qu’attractif, ce dispositif réglementaire – qui peut se décliner dans les grands groupes sous forme d’accord de fin de carrière, avec compensation salariale partielle de l’employeur – n’en comporte pas moins plusieurs points sensibles : les cadres ayant signé une convention en forfait jours n’y sont pas éligibles ; le passage à temps partiel, possible dès 60 ans, reste subordonné à l’accord de l’employeur, et enfin, avec un salaire soumis à cotisations moins élevé qu’auparavant, l’acquisition de trimestres et de points est naturellement impactée…/…
2. Racheter des trimestres
Lorsque l’on souhaite partir sans décote dès 62 ans, ou avec une décote plus faible, ou lorsque l’on souhaite retravailler sans contraintes, la question du rachat de trimestres peut se poser, à condition de justifier d’études supérieures ou d’années comportant moins de 4 trimestres retraite. Cette opération consiste à verser aux caisses de retraite obligatoire le prix d’un ou de plusieurs trimestres. Pour le régime général, ce prix va de 3.275 euros à 6.472 euros à 60 ans, selon le salaire annuel brut soumis à cotisations et l’option de rachat choisie (rachat de la seule décote sur le taux ou rachat en plus de la durée d’assurance, dans la limite de 12 trimestres).
A priori, elle est attirante, car assortie d’un atout fiscal majeur : les sommes versées sont déductibles du revenu global avec échelonnement des paiements si ceux-ci courent sur plusieurs années. Est-elle à recommander les yeux fermés ? « Les professionnels libéraux pour lesquels le régime complémentaire tient uniquement compte de l’âge à la liquidation des droits, comme la Cavec, pour les experts-comptables, ou la CAVP pour les pharmaciens, par exemple, n’y ont pas intérêt. Les fonctionnaires non plus. Les salariés et les contractuels de la fonction publique, en revanche, bénéficient d’un effet de levier incomparable, puisque leurs régimes complémentaires respectifs, Agirc-Arrco et Ircantec, s’alignent sur le régime général, sans un centime de plus à verser », explique Bruno Renardier, dirigeant de Novelvy Retraite…/…
3. Cumuler emploi et retraite
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