Âges de la retraite et date optimale de départ en retraite

date optimale de départ en retraite

Deux bornes d’âge encadrent la date optimale de départ en retraite : l’âge légal d’ouverture des droits et l’âge auquel le droit à une retraite au taux plein est garanti. Ces deux bornes d’âge varient suivant l’année de naissance et l’activité professionnelle qui détermine vos caisses d’affiliation.

Votre carrière et donc les statuts professionnels sous lesquels vous avez exercé votre activité, définiront les limites d’âge applicables dans votre cas (salarié du privé, fonctionnaire, indépendant, membre de profession libérale…).

Une fois définie la date possible de départ en retraite, il convient de déterminer la date optimale de départ en retraite en utilisant au mieux les dispositifs disponibles (rachat de trimestres, retraite progressive…). Mais tout en tenant compte de votre projet de vie : partir en retraite le plus tôt possible ou au contraire poursuivre votre activité…

À quel âge demander sa retraite ?

Âge légal d’ouverture des droits : c’est l’âge minimum à partir duquel vous pouvez demander vos retraites. Deux paramètres permettent de le définir : votre date de naissance et la date de début de cotisation.

Date de naissance

Votre date de naissance détermine l’âge légal d’ouverture du droit à la retraite. Après un recul progressif depuis 2011, cet âge est, depuis 2017, de 62 ans pour les assurés nés à partir de 1955.

Début de cotisation

Vous avez commencé à travailler jeune. La date à laquelle vous avez commencé à cotiser conditionne votre droit au dispositif de retraite anticipée pour carrière longue. Vous pourriez alors partir en retraite avant 62 ans. Mais attention, vous devez pour cela remplir certaines conditions.

Âge du taux plein garanti

L’âge du taux plein garanti est atteint cinq ans après l’âge légal d’ouverture des droits. Donc les assurés nés à partir de 1955 bénéficient du taux plein dès 67 ans.

Ainsi, même si vous n’avez pas validé le nombre de trimestres requis pour le taux plein, vous serez certain de ne pas subir de minoration sur le taux si vous attendez l’âge du taux plein garanti pour demander vos retraites.

Entre ces deux limites, 62 et 67 ans, vous aurez le taux plein dès que vous aurez validé le nombre de trimestres requis. Le nombre de trimestres requis est fonction de votre année de naissance.

Toucher sa retraite à 60 ans

Dans certains cas, vous pourrez demander une retraite anticipée pour carrière longue. Vous pourrez également liquider progressivement vos retraites à partir de 60 ans à condition de réduire votre temps de travail.

Lire aussi nos articles sur la retraite progressive :

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Prestations de Novelvy Retraite

Le bilan retraite individualisé permet à chacun de bénéficier d’une reconstitution de carrière et d’une régularisation de ses droits. Une fois les options d’âge connues, le bilan retraite permet de définir le dispositif optimal de départ selon la date choisie.

La mission de liquidation des retraites permet également de répondre à vos éventuelles interrogations si vous avez déjà pris votre décision de liquider vos droits. Mandater les experts de Novelvy Retraite vous libère alors des démarches administratives auprès des caisses de retraite.

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Retraite anticipée des travailleurs handicapés

Retraite anticipee travailleurs handicapes

Retraite anticipée des travailleurs handicapés : le décret annoncé dans le projet de Loi de Financement de la sécurité sociale pour 2017 est enfin paru.

Il devrait faciliter les démarches des travailleurs handicapés qui peuvent prétendre à une retraite  anticipée mais qui jusqu’à présent ne pouvaient pas faire la preuve de leur statut de travailleur handicapé sur une partie de leur carrière.

À compter du 1er septembre 2017

Un travailleur handicapé qui pourrait prétendre à une retraite anticipée car il justifie des durées d’assurances requises sans pouvoir attester de la reconnaissance administrative du statut de handicapé sur une fraction de la durée pourra s’adresser à une Commission Nationale. Placée auprès de la CNAV, elle sera chargée d’examiner son dossier médical.

Cette commission est saisie par la caisse ou le service chargé de la liquidation de la pension de retraite. Lire la suite « Retraite anticipée des travailleurs handicapés »

Carrière internationale et adhésion CFE

Adhesion CFE

Que ce soit avant ou pendant votre expatriation, vous devriez vous renseigner sur les droits à la retraite déjà acquis auprès des régimes français et mesurer l’impact qu’une carrière à l’étranger pourrait avoir sur ces droits. L’intérêt d’une adhésion volontaire à la CFE (ou à votre régime de retraite si vous êtes indépendant) doit être évalué.

Pays ayant part aux accords européens

Votre carrière internationale se limite aux pays ayant part aux accords européens (pays de l’Union Européenne, Islande, Liechtenstein, Norvège et Suisse).

Une adhésion volontaire à la CFE n’est pas indispensable. En effet, les périodes cotisées dans ces pays seront prises en compte dans votre durée de carrière. Elles seront donc reconnues pour le droit au taux plein en France. Par contre, la cotisation volontaire auprès de votre régime de base, vous permettra de continuer à améliorer votre retraite dans ce régime et ne sera donc pas perdue. Lire la suite « Carrière internationale et adhésion CFE »

Impact retraite de la carrière étrangère

carriere-etrangere

Si vous avez cotisé à un système de retraite français dans le cadre de votre activité professionnelle, Français ou étranger, vous avez droit à une retraite française. Comment les trimestres travaillés à l’étranger sont-ils pris en compte dans les régimes de retraite français ?

Vous avez cotisé auprès des régimes de retraite obligatoires français

Vous étiez salarié détaché. Les régimes de base tout comme les régimes complémentaires traiteront les périodes de détachement exactement de la même façon que des périodes de salariat en France.

Vous avez cotisé de façon volontaire auprès des régimes de retraite français. Ces cotisations depuis l’étranger seront prises en compte sur vos relevés de carrière et de points selon le régime de cotisation choisi.

Les salariés expatriés en contrat local peuvent en effet choisir de ne cotiser à la CFE que dans le régime de base. Mais ils peuvent également cotiser dans les régimes complémentaires, CRE pour l’Arrco et Ircafex pour l’Agirc.

Les artisans, commerçants, industriels ayant une carrière étrangère peuvent cotiser de façon volontaire au RSI et les consultants à la Cipav. Lire la suite…

Détaché, expatrié : quelle différence ?

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On parle beaucoup de mobilité internationale, mais comment sont prises en compte les périodes de travail à l’étranger ?

Alors que dans le langage courant tout français installé à l’étranger est considéré comme expatrié, la sécurité sociale distingue le détaché de l’expatrié. Explications.

Le détaché

Le salarié est considéré comme détaché lorsqu’il est envoyé à l’étranger pour une durée limitée et maintenu dans ses droits au régime français de protection sociale (maladie, vieillesse…). La durée du détachement varie de 1 à 3 ans selon les conventions bilatérales de sécurité sociale conclues entre la France et le pays d’accueil. Le détachement est renouvelable une fois. Lire la suite…

En marche vers un système universel de retraites !

Emmanuel Macron Elysee

Emmanuel Macron propose de mettre en place un système universel de retraites. À l’aube de ce quinquennat, éclairage sur les questions relatives au calendrier de cette réforme et sur les écueils que l’équipe de projet devra éviter.

Possible calendrier d’en marche pour la réforme

Premières étapes de concertation

2017 : le projet devrait démarrer par un état des lieux. Celui-ci s’appuierait d’une part sur les résultats de l’audit des comptes publics que le Premier Ministre devrait commander à la Cour des Comptes. D’autre part, il intégrerait les conclusions du rapport annuel du Comité de Suivi des Retraites attendu en juin.

Début 2018 : Emmanuel Macron annonce une loi et un vote dès 2018. Cette loi serait destinée à confirmer les orientations définies par le programme En Marche ! et permettrait de démarrer la phase de concertations sur une base consensuelle.
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Débat 2017. Des points communs entre Macron et Le Pen ?

Debat 2017

Mis à part un âge de la retraite qui ne reculera pas et une remise en cause du fonctionnement du RSI, en matière de retraites par répartition, les programmes retraite des deux candidats sont radicalement différents.

L’une aménage un système existant, juxtaposition de régimes aux règles et avantages différents, sans le remettre en cause. L’autre propose la transition progressive vers un système universel de retraite.

Âge de départ à la retraite

Premier point commun et donc peut-être la seule certitude quant à l’avenir des retraites des régimes obligatoires dans ce quinquennat. L’âge de départ à la retraite ne reculera pas.

Les assurés des générations 1957 à 1960 sont rassurés et y voient un peu plus clair. Ils auraient été les premiers touchés par le recul de l’âge de départ prévu par François Fillon. Désormais cette source d’inquiétude a disparu. En effet, Emmanuel Macron ne juge pas utile de toucher au paramètre d’âge. Et Marine Le Pen propose de faire avancer l’âge de départ à 60 ans.
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Convention chômage 2017 : un différé d’indemnisation raccourci

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Les partenaires sociaux ont signé le protocole d’accord relatif à l’assurance chômage le 28 mars 2017. La future convention chômage devrait entrer en vigueur le 1er septembre 2017 pour une durée de 36 mois. Elle concernerait donc les salariés privés d’emplois dont la date de fin du contrat de travail serait postérieure à cette date.

Parmi les changements qui intéresseront les seniors

– La durée d’indemnisation reste de 36 mois pour les assurés de 55 ans et plus mais elle est raccourcie pour les assurés ayant entre 50 et 55 ans.
– Pour les assurés âgés de 53 à 54 ans, une période éventuelle de versement de l’Allocation de Retour à l’Emploi Formation (AREF) peut s’ajouter à cette durée maximale d’indemnisation.
– Le plafond du différé spécifique d’indemnisation est ramené de 180 à 150 jours. Son calcul est également légèrement modifié.

Autres changements importants

Le montant de l’allocation et la durée de son versement tiendront compte des jours de travail calculés de façon homogène quelle que soit la durée des contrats de travail. La durée est donc inhérente au nombre de jours travaillés et non au nombre de jours d’appartenance à l’entreprise.

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Experts comptables, retraite à taux plein à 65 ans

Experts Comptables

Experts comptables : réalité de la retraite à taux plein à 65 ans.

Présidentielle 2017. Pourquoi argumenter sur l’âge de départ quand bien souvent l’assuré choisit sa date départ en fonction du montant de ses retraites et du droit à un éventuel taux plein. Prenons l’exemple des experts comptables dont le régime complémentaire n’accorde le taux plein qu’à 65 ans et ce quelle que soit leur durée de carrière.

Au-delà d’un régime de base commun à l’ensemble des professions libérales (hors avocats), les experts-comptables et commissaires aux comptes cotisent auprès d’un régime complémentaire par répartition dont les règles sont fixées dans les statuts de leur caisse de retraite, la Cavec (Caisse d’Assurance Vieillesse des Experts Comptables).

Régime de base ou complémentaire : des modalités de taux plein qui diffèrent

Dans le régime de base de la Cavec (et des autres professions libérales), les conditions d’âge sont les mêmes que dans le régime général de la sécurité sociale. L’assuré peut toucher ses retraites à partir de 62 ans et bénéficier du taux plein garanti à 67 ans ou éventuellement entre 62 et 67 ans s’il a validé tous ses trimestres. En ce qui concerne le régime complémentaire, sauf cas d’inaptitude au travail, l’expert-comptable doit attendre 65 ans pour avoir droit à une retraite au taux plein et ce même s’il a validé avant cet âge tous ses trimestres.

Ainsi, bien des experts comptables ont droit dès 62 ans au taux plein dans le régime de base, (parce qu’ils ont validé le nombre de trimestres requis), mais attendent néanmoins 65 ans pour demander leur retraite afin d’éviter un abattement sur la partie complémentaire de leurs retraites. Lire la suite…

Rendement des cotisations Cipav

Guide Cipav 2017

Cipav : troisième position parmi les caisses des professions libérales

Il est dommage que la caisse ne communique pas davantage sur ce rendement : 7,42 %, annoncé en page 19 du guide 2017.

Il est certes en baisse par rapport à 2016 (7,80 %). Mais il reste meilleur que celui des régimes complémentaires des salariés du privé Agirc-Arrco (6,18 %) ou du RSI, régime complémentaire des indépendants (6,80 %).

Cette dernière comparaison intéressera les membres des professions non réglementées affiliés à la Cipav. Il était en effet question de transférer certaines de ces professions dans le giron du RSI.

Ainsi, parmi les caisses des professions libérales, la Cipav arrive en troisième position pour son rendement après celles des avocats, la CNBF (10,12 %) et celle des experts comptables, la Cavec (8,75 %).

Les cotisations Cipav dans la classe supérieure reste donc une option intéressante pour les affiliés Cipav qui souhaitent augmenter leurs efforts d’épargne en vue de la retraite.

Rappelons que leur cotisation en classe supérieure est déductible fiscalement et socialement. Les cotisations Madelin (outil alternatif d’épargne retraite) sont déductibles fiscalement mais sont, elles, réintégrées dans l’assiette des cotisations sociales.

Que représente le rendement technique des cotisations ?

Ce rendement est le rapport entre la valeur du point de retraite et le prix de d’achat de ce point. Avec une valeur de service de 2,63 € et un coût d’achat de 35,46 €. Le rendement des cotisations Cipav est en 2017 de 7,42 %. 1 000 € cotisés rapportent un droit à retraite annuelle de 74,20 €.

Autre méthode de présentation : les adhérents Cipav mettront 13 ans et demi après leur départ en retraite pour récupérer les sommes cotisées.

Ce rendement est en baisse par rapport à 2016 parce que les cotisations au régime complémentaire Cipav ont augmenté : 2 553 € pour obtenir 72 points contre 2 427 € en 2016.